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INTRODUCTION

Il fut un temps où j'étais encore un étudiant insouciant, officiant dans l'Esiactualité, le journal étudiant de l'école d'ingénieurs d'Annecy. Je n'étais pas tout seul, non, et l'ami Skydwarf (ou Bertrand) me fut d'un précieux secours pour la rédaction de ce dossier, première ébauche des chroniques à venir... Allez, offrons nous un petit tour dans le passé:

Tout a commencé le lundi 31 mai 1999 au soir, lorsque nous nous sommes rendus au théâtre Bonlieu afin d'assister à la cérémonie d'ouverture du festival.

Surprise! Les 'badgés' (qui possédaient un abonnement pour la semaine) étaient prioritaires à l'entrée. Après quelques instants de doute (va t'on pouvoir rentrer?), les dernières places sont distribuées gratuitement aux pauvres étudiants que nous sommes.

Après une introduction au festival, qui comprenait la présentation des différents jurys et des invités d'honneur ainsi qu'une allocution du maire d'Annecy Bernard Bosson, nous avons assisté à la projection de Mononoke Hime, de Hayao Miyazaki. Ce long métrage provient du pays invité cette année, et qui est vous l'aurez sans doute deviné le Japon.

PRINCESSE MONONOKE

Le ton est donné dès les premières images : Princesse Mononoké est un dessin animé aux graphismes magnifiques et accompagné d'une musique sublime.

Nous sommes dans une contrée japonaise du quinzième siècle, alors théâtre d'affrontements sanglants entre les clans dont celui de l'empereur lui-même. Dans un village paisible et reculé, un dieu animal s'attaque aux paysans.


Mortellement blessé par Ashitaka, jeune guerrier amené à être chef du village, le monstre maudit notre héros, qui n'a alors d'autre ressource que de s'exiler à la recherche d'un autre dieu qui pourra le sauver... Ashitaka va se retrouver au cœur d'un conflit qui opposera la nature et les hommes déjà partagés entre eux. Et rencontrera San, fille adoptive d'un loup, princesse qui aura elle aussi à choisir un camp.

A l'origine de cette fresque se trouvent le studio Ghibli, et en son sein Miyazaki, auteur et producteur d'une filmographie impressionnante. Le présent film cumule les performances techniques comme scénaristiques. Pas de manichéisme grandiloquent, des scènes parfois crues mais renforçant l'ambiance (cœur brave, les initiés comprendront), et des paysages d'une absolue beauté ont fait de ce titre une super production au Japon.

Impressionnés, les studios Disney en ont même acquis les droits pour le distribuer aux USA et en Europe. C'est donc une grande avant-première!

LE CHATEAU DE CAGLIOSTRO

Mercredi soir, sur le Pâquier. Nous voilà à nouveau réunis pour découvrir un autre long métrage de Hayao Miyazaki, décidément à l'honneur cette année.

Lupin III est un jeune homme qui, tout comme son homonyme créé par Maurice Leblanc, passe son temps à relever des défis impossibles et à dérober toutes sortes de bijoux. De retour sur le lieu d'un de ses premiers méfaits, le château du comte de Cagliostro, il va venir en aide à la jeune princesse héritière du petit royaume.

Toutefois la partie sera difficile car Lupin III a à sa poursuite l'inspecteur Zenigata qui est bien décidé à lui passer les menottes. De poursuites effrénées en combats acharnés, d'acrobaties impensables en joutes verbales, Lupin III fera tout pour relever ce nouveau défi.


Ce dessin animé, qui date de 1979, possède de nombreux atouts : personnages attachants, animation de qualité et scénario impeccable, qui font oublier la chute un peu fleur bleue de l'histoire.

Pour anecdote, sachez que Miyazaki a développé ce personnage dans une série animée, connue en France sous le nom de Edgar, détective cambrioleur. Ca ne vous dit rien ? Alors vous connaissez sans doute cet auteur pour un autre dessin animé : Sherlock Holmes.



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